Toute fièvre n’est pas un paludisme. Nous avons constaté que certaines personnes suite à l’élévation de leur température, s’empressent de se rendre dans une officine de pharmacie pour se procurer des médicaments antipaludiques parfois associés à des antibiotiques, pour soigner une fièvre typhoïde associée à un paludisme. Cette pratique devrait être réprimandée avec la dernière énergie car c’est elle qui est à l’origine de nombreux cas de décès dus à un retard diagnostic et de prise en charge d’une infection sous-jacente.

Les diagnostics de paludisme et fièvre typhoïde sont des diagnostics qui doivent être posés par un médecin ; Celui-ci les posent sur la base d’un faisceau d’arguments passant par un interrogatoire précis et orienté, un examen physique méthodique et complet, et enfin un ensemble d’examens biologiques.

Une fois ces diagnostics posés, le médecin institue alors une thérapie adaptée visant à la fois à traiter les pathologies, mais également à calmer les symptômes et au besoin prévenir une éventuelle rechute.

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